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Budget 2026 : "Il n'y a pas aujourd'hui de solution facile, sans effort" estime le gouverneur de la Banque de France
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/07/2025 à 16:37

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la banque de France, à Washington (USA) le 12 avril 2023. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / KEVIN DIETSCH )

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la banque de France, à Washington (USA) le 12 avril 2023. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / KEVIN DIETSCH )

"L'orientation générale paraît aller dans une bonne direction" a déclaré François Villeroy de Galhau ce jeudi.

Le gouverneur de la banque de France a salué le plan d'économies présenté par François Bayrou mardi 15 juillet. "L'orientation générale parait aller dans une bonne direction pour maitriser enfin notre dette publique tout en préservant la croissance par la réduction de l'incertitude budgétaire et certaines pistes de réforme de fond", a déclaré ce jeudi Le gouverneur de la Banque de France lors de la présentation d'un rapport de son institution sur l'épargne réglementée.

"Il n'y a pas aujourd'hui de solution facile, sans effort, au problème du déficit français très excessif, mais plus notre pays attendrait pour s'y attaquer, plus le traitement serait douloureux ", a-t-il indiqué.

Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé mardi 15 juillet un plan de redressement des finances publiques prévoyant 43,8 milliards d'euros d'économies en 2026 afin de réduire le déficit public de la France à 4,6% du produit intérieur brut (PIB).

"Deux impératifs d'intérêt national"

Ce projet de budget, s'il est adopté au Parlement, passera par une "année blanche" de gel de prestations sociales et des retraites, par le gel des dépenses budgétaires hors Défense et notamment par la suppression de deux jours fériés.

Il y a "deux impératifs d'intérêt national", d'après le gouverneur de la Banque de France. "Il faut, pour stabiliser enfin le poids de la dette par rapport au PIB, ramener le déficit à 3% d’ici 2029. Il faut pour cela, par un effort juste et partagé, stabiliser les dépenses publiques totales en volume - elles ne doivent pas augmenter plus que l’inflation ", a-t-il dit.

"Beaucoup de ce qui a été annoncé mardi devra encore être précisé dans sa répartition, documenté dans ses économies et bien sûr démocratiquement discuté", a-t-il fait valoir.

8 commentaires

  • 17 juillet 21:21

    diviser par 2-3 les effectifs de la Banque de France ?

    Ce ne sera en rien un effort pour les français, je vous assure

    … depuis l’Euro ils se sont concentrés, avec un grand succès, à s’inventer des missions alors qu’ils sont moins nécessaires


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